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Date Heure de publication : 2024-05-08 09:08:21
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Le Paris Saint-Germain a perdu 0-1 face au Borussia Dortmund (résumé vidéo PSG/Dortmund, 0-2 au cumulé et donc qualification du BVB) ce mardi au Parc des Princes dans le cadre des demi-finales retours de la Ligue des Champions 2023-2024 (finale le 1er juin). Après ce match, l’entraîneur parisien Luis Enrique (53 ans) s’est exprimé en conférence de presse. L’Espagnol a évoqué l’élimination et les regrets autour de cette double confrontation.
Enrique «Il faut féliciter Dortmund même si le football a été cruel avec nous»
Quel est le sentiment après cette élimination ?
«Le sentiment qui domine c’est de la tristesse, forcément. On n’a pas pu obtenir cet objectif. On n’a pas été inférieurs sur les deux matchs à mon avis. On a tiré six fois sur le poteau, c’est un spot parfois un peu curieux et injuste. On n’a pas marqué un seul but après 31 tirs. Le football récompense est pour celui qui marque, pas celui qui tire sur le poteau. Il faut féliciter Dortmund.
Une saison réussie malgré tout ?
L’objectif que je m‘étais fixé en arrivant au club était d’essayer de disputer tous les titres, d’être présent sur tous les tableaux. Il reste une finale de Coupe de France. On verra à la fin ce que l’on a obtenu.
Enrique «On a été magnifiques même si le football n’a pas été juste»
Les deux buts encaissés montrent que le PSG doit s’améliorer sur coups de pieds arrêtés ?
Toutes les équipes doivent améliorer des aspects offensifs et défensifs sur des points particuliers. C’est vrai que nous ne sommes pas puissants sur les coups de pied arrêtés mais nous avons d’autres qualités. Mes équipes prennent des risques, je suis très content de ce que j’ai vu. Nous avons su tirer 30 fois.
Mon équipe a mis un grand engagement physique, technique et tactique pendant 95 minutes, dans la communion avec les supporters. Ils ont été incroyables, uniques. J’espère que ça va continuer. Les joueurs ont su mouiller maillot. On a été magnifiques même si le football n’a pas été juste. Il faut passer cette période de deuil entre guillemets et se relever. Je ressens un vide.»
Comment expliquez-vous les quatre frappes sur les poteaux, un coup du sort ou un déficit émotionnel suite aux poteaux de l’aller ?
«Est-ce une question sérieuse ? (Ironique) De quoi ça dépend ? Cela dépend de l’esprit saint qui passait par là. On a eu la malchance. Les expected goals (les buts que Paris aurait dû marquer statistiquement eu égard aux situations qu’il s’est créé) étaient de trois pour le PSG ce soir. C’est de la malchance, à l’aller comme au retour. Sans enlever le mérite de Dortmund.
Enrique «J’adore l’esprit de mon équipe sur les deux matchs»
Y-a-t-il encore plus de regrets ce soir par rapport au non match à l’aller ?
«Je suis très satisfait des deux matchs de chaque période. Notre équipe, qui est jeune, peut s’améliorer mais elle a fait ce que je lui avais demandé. J’adore l’esprit de mon équipe sur les deux matchs. Il y a toujours des choses à améliorer.
Ce sera mon obsession la saison prochaine, on y arrivera ou on n’y arrivera pas. Mon équipe a une foi inébranlable en sa manière de jouer. Le public reste jusqu’à la dernière seconde et la soutient. Cet ensemble me plaît.»
Restez-vous fier de ce qu’a réalisé votre équipe ?
«Sans aucun doute. Oui, je viens de vous le dire dans ma réponse précédente. Je suis très fier de mon équipe. Le premier responsable d’une défaite, c’est l’entraîneur. Je l’assume.»
Avez-vous été déçu par la performance de Kylian Mbappé ?
«Ce serait très triste qu’un entraîneur ne soit pas du côté de ses joueurs et ne se mette pas en première ligne dans un moment pareil. Je prends la responsabilité de l’élimination. Je suis fier de chacun de mes joueurs. Je dois penser à Toulouse désormais et bien finir pour tous ceux qui méritent que la saison se termine bien, dont nos supporters qui font partie du club.
Enrique «Il va y avoir deux jours de profonde douleur»
Avez-vous parlé à vos joueurs au terme de la rencontre ?
«Je ne parle jamais après à chaud, mais j’ai fait cette fois une exception. J’ai parlé individuellement à chacun pour leur redonner le moral mais c’est impossible de consoler quelqu’un dans un tel moment, après une élimination en demi-finale de la Ligue des Champions.
Il va y avoir deux jours de profonde douleur. C’est la vie. C’est très important de savoir gagner mais également de savoir perdre. Des gens nous regardent, notamment les enfants, nous devons être des exemples. Je tiens aussi à féliciter à nouveau Dortmund pour sa finale.»