PSG/Dortmund – Luis Enrique a « gourouté » les cerveaux, Riolo s’insurge – www.parisfans.fr

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Date Heure de publication : 2024-05-08 10:09:12

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Le Paris Saint-Germain a perdu 0-1 face au Borussia Dortmund (résumé vidéo PSG/Dortmund, 0-2 au cumulé et donc qualification du BVB) ce mardi au Parc des Princes dans le cadre des demi-finales retours de la Ligue des Champions 2023-2024 (finale le 1er juin). Après ce match, le journaliste Daniel Riolo s’est exprimé au micro de RMC Sport. Il a notamment descendu sa cible favorite de la saison : le coach Luis Enrique.

Riolo « Terzic lui a donné une leçon en deux matchs. »

« Le génie qui est sur le banc, il n’a pas trouvé la solution. Alors qu’on n’arrêtait pas de me dire que la solution allait venir du collectif. Tactiquement, il y a quoi? Il n’y a pas de génie.

Je ne lui en veux pas, mais je veux qu’on arrête de dire que Luis Enrique est un génie. C’est un entraîneur banal. Terzic lui a donné une leçon en deux matchs. Arrêtez de dire que c’est un génie.

Il a gourouté le cerveau de tout le monde. Il allait trouver la solution parce que c’est l’évangile, parce qu’il descend sur Terre et il trouve des solutions. Mais Terzic, qui est le tocard du coin pour la plupart des gens, lui a donné deux leçons de football.

Riolo « J’en ai marre. On lui a ciré le cul et les pompes à Luis Enrique. »

Maintenant on a le génie, on va continuer deux ans avec lui, et toutes les semaines on aura Gifi des idées de génies. J’en ai marre. On lui a ciré le cul et les pompes à Luis Enrique

Ramos, il fallait le laisser jusqu’au bout. Sur la fin de match du PSG, où pendant 10 minutes t’as été dans la surface, il aurait été utile.  Il y a un mauvais choix. Il a fait le mauvais choix à l’aller et il le refait au retour. Laisse-le jusqu’au bout! Et si tu mets Ramos, amène les ballons dans la surface. »

Une analyse simpliste et quelques phrases chocs, Riolo est dans ses habitudes qui semblent plaire puisqu’il continue de débriefer chaque match du PSG sur RMC. Marco Verratti et Neymar ne sont plus là, alors il a choisi son nouveau bouc-émissaire. Toutes les défaites passent par Luis Enrique, avec quelques belles formules pour éviter le détail.

On peut simplement lui accorder qu’il a été surprenant de ne pas voir Ramos à l’aller, puisqu’il sorte au retour. Surtout avec une grosse domination autour de la surface et des centres. Il y a quelque chose d’étrange à voir Kylian Mbappé dans cet axe alors qu’il n’était encore pas en forme.

Mais affirmer que le coach espagnol a reçu une « leçon » de Terzic est une belle exagération. L’aller a été plutôt équilibré, le retour largement dominé par le PSG : 30 tirs à 7, 70% de possession et 12 corners à 4. Le gros souci, ce sont les 5 cadrés seulement 3 en faveur de Paris. Mais l’entraîneur peut-il être placé comme fautif des poteaux ? Peut-être, si on exagère.

Il reste des choses à améliorer, mais en une saison Luis Enrique a clairement fait progresser l’équipe. Laquelle repartait de presque rien. Il y a environ 1 an, de nombreux supporters du PSG manifestaient au Parc et dans les rues pour avoir du changement. Hier, ils ont chanté toute la soirée, poussé jusqu’au bout et il n’y a pas eu de sifflet à la fin du match. C’est un beau signe de l’évolution collective. Bien plus que les propos de Riolo.

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